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Diferencia entre revisiones de «Pabellón de la Electricidad y la Luz de 1937»
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Le Pavillon de la lumière et de l'électricité (classe 17 bis) de Mallet-Stevens occupe une position singulière dans l'Exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne de 1937, tant par les thèmes qu'il représente que par son emplacement. Implanté devant l'École militaire, le « Palais de la lumière » clôt la perspective du Champ de Mars et met en scène de façon monumentale « la modernisation du pays par la conquête de la lumière ». La lumière artificielle y est en effet utilisée comme un médium spectaculaire qui associe à l'architecture les potentialités scéniques de la nuit et de l'obscurité. Pour Mallet-Stevens, ce projet est l'occasion de mettre en application à une échelle urbaine ses recherches sur le rôle de l'éclairage artificiel dans l'architecture, et traduit l’une de ses préoccupations: la maîtrise de la lumière dans l'espace public. | |||
Côté Champ de Mars, l'édifice présente une longue façade aveugle, de forme concave, faisant office d'écran pour des projections nocturnes visibles depuis le Palais de Chai Ilot. Sous cet « écran » de 600 m2, l'entrée du pavillon est marquée par un double escalier symétrique, qui suit la courbe de la façade et guide le visiteur vers l'intérieur de la halle centrale. De jour, c'est la matérialité de la construction que le visiteur appréhende : les longs murs aveugles du pavillon sont constitués d'un calepinage de plaques de trois tons ocre jaune sur un soubassement « tête de nègre ». De nuit, en revanche, comme en témoignent les reportages photographiques, ce sont les potentialités scéniques de l'éclairage qui constituent le « défi artistique et technique ». On peut noter là trois types distincts d'éclairage: la propagation diffuse de la lumière dans l'espace, la projection cinétique de faisceaux lumineux sur la façade du bâtiment, et le balayage du ciel par des rayons émanant de sources multiples. Sur la façade arrière, en son centre, la reconstitution grandeur du phare d’Ouessant, considéré alors comme la puissance lumineuse la plus forte du monde, est un de ces points d'émission. À l'intérieur, une fresque de Raoul Dufy, La Fée Électricité, commandée par la Compagnie parisienne de distribution d'électricité, en retrace l'histoire sur un mode lyrique, tandis qu'une scénographie d'André Vigneau la présente à travers ses objets et instruments emblématiques. A. L. | |||
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